Les poèmes engagés des 3ème3

Publié le par les documentalistes

 

Les élèves de 3ème3 ont repris le début de célèbres poèmes engagés pour en réécrire la fin :

 

Demandez moi l'impossible.

Demandez moi de déplacer les étoiles,

Demandez moi d'ouvrir la mer

d'amener la lumière dans les ténèbres.

Je suis plus qu'un homme.

 

Mais ne me demandez jamais de me limiter,

Je peux tout accomplir, je peux y arriver.

 

J'ai grandi en me dépassant,

Nuisant mes opposants.

Allant de victoire en victoire
Je combats du matin au soir

Pour remporter la coupe

Il n'y a que les perdants qui la loupe

 

Mais n'oubliez pas que l'impossible dérange.

Ne me demandez rien sans en connaître les conséquences.

 

M

 

 

 

 

Ne me demandez pas l'impossible.

Ne me demandez pas de chasser les étoiles

de marcher vers le soleil.

Ne me demandez pas de vider la mer

d'arracher la lumière du jour

 

Ne me demandez pas de les quitter

de m'éloigner d'eux

Ne me demandez pas de ne rien faire

de rester immobile

 

Ne me demandez pas de partir

de rester loin de vous

Ne me demandez pas de les regarder

Ne me demandez pas de vous aimer

Ne me demandez pas de fermer les yeux

Cela signifiera que je ne suis plus là

 

K.

 

 

Races dépositaires

Du feu élémentaire

Race non fraternelle

Perdant son étincelle

Il y a en chaque être

Un peu d'humanité

Dans un monde cruel

Peu à peu a brûlé

La clé du feu

Tendue devant nos yeux

Battra des ailes

La clé du feu à qui la veut

la cherchera !

 

M. 

 

 

Vous me demanderez : "et où sont les lilas ?"(..)

Et la pluie qui frappe si souvent vos paroles

en les remplissant de brèches et d'oiseaux ?

 

N'oubliez pas le monde que c'était

Et qui ne reviendra pas.

Les oiseaux qui chantent

Même sous la pluie

Les enfants qui dansent au soleil couchant

L'égalité qui n'a jamais eu lieu

Les hommes supérieurs aux femmes

Les femmes inférieures aux hommes

Mais malgré ça

On oublie pas.

 

S.

 

 

 

 

Un élève s'est même lancé à cette occasion dans un poème 100% personnel :

 

Le nid

 

Les rossignols ont chanté dans leurs nids.

Tel un piccolo qui joue une symphonie

un vent souffle et fait tomber l'un des nids.

Un des rossignols s'envole et le suit.

Les brindilles et les feuilles partent une à une

Laissant derrière elles un vent au goût juteux.

Lorsque le nid fut décomposé,

les oiseaux qui y vivaient se sont envolés.

L'un d'eux y laissa une plume,

Pour se souvenir de son foyer.

 

C.

 

Publié dans Poésie

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